Prévenir les surdoses

  • Évite de consommer seul∙e ou en même temps si vous êtes plusieurs.
  • Garde de la naloxone en ta possession, identifie qui sait l’administrer et peut intervenir en cas d’urgence. N’hésite pas à t’en procurer via l’autobus (1-855-236-6700).
  • Fréquente les services d’injection supervisée (SIS) de L’Anonyme (1-844-381-2455), Dopamine, CACTUS Montréal ou Spectre de rue.
  • Teste les substances avec les bandelettes de détection du fentanyl (attention, les autres substances ne sont pas détectées).
  • Évalue sa puissance et ses effets en diminuant la dose (échantillon) ou en utilisant un mode alternatif à l’injection (sniffer, ingérer, fumer).
  • Espace les doses, évite de mélanger les substances et informe-toi sur les risques associés.
  • En cas de surdose, appelle 911! La Loi du bon samaritain offre une certaine protection pour la possession simple de drogue. Si tu dois absolument quitter : administre la naloxone, met la personne en position latérale de sécurité (de côté), inscris toute information qui pourrait aider l’équipe médicale (ex. : conditions médicales, substances consommées…) et cherche de l’aide à proximité.
  • Ne pas consommer à nouveau dans les heures suivant l’administration de la naloxone dû au risque de retomber en surdose (la naloxone ne renverse que temporairement l’effet des opiacés). Privilégier une surveillance par une personne en capacité d’administrer de la naloxone et d’appeler le 911 au moins 2 heures suivant la dernière dose. N’oublie pas de te procurer une nouvelle trousse de naloxone au besoin!
  • Attention! La naloxone n’agit pas sur les autres substances que les opiacés. Plusieurs signalements de surdoses sévères étaient dues à mélanges qui contenaient des benzodiazépines occasionnant une altération de l’état de conscience ou des dépressions respiratoires nécessitant une assistance à la ventilation immédiate. Appeler le 911 sans délai.
  • Signale toute situation inhabituelle ou toute surdose dès que possible. On peut acheminer les infos en toute confidentialité.

Nos unités mobiles distribuent gratuitement de la naloxone et des bandelettes pour détecter le fentanyl.
On est là pour soutenir la communauté. Viens nous voir! 🚐🚎
Soyez prudents 💙

Communiquer de l’information liées aux surdoses

Aide-nous à avoir un portrait plus clair pour prévenir les surdoses à Montréal! Clique sur les liens ci-dessus pour communiquer les informations à la Santé publique de Montréal.

➕ Tu as vécu ou été témoin d’une surdose?

➕ Tu as administré ou reçu de la naloxone?

➕ Tu as utilisé des bandelettes de test pour le fentanyl?

L’équipe est présente pour en échanger sur le sujet, fournir d’autres trousses au besoin et recueillir ces infos si tu le souhaites les partager en toute confidentialité. Viens nous voir dans l’autobus ou le SIS mobile!

Administrer la naloxone

Comment reconnaître les signes d’une surdose aux opiacés et administrer la naloxone? L’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) a préparé ces courts vidéos.

Par injection (fiole)

Par voie nasale (vaporisateur)

 

Comment être un·e allié·e dans la communauté? 

  • Renseigne-toi sur les ressources présentes dans ton quartier pour y référer les personnes selon leurs besoins.
  • Garde de la naloxone en ta possession, même si tu ne consommes pas. N’hésite pas à t’en procurer via l’autobus (1-855-236-6700). Informe-toi à savoir comment repérer une surdose et administrer la naloxone. Le programme PROFAN peut être une belle avenue de formation.
  • Si tu administres la naloxone : Vérifie l’état de conscience, compose le 911 (en mains libres si possible), administre la naloxone selon les indications et entame les manoeuvres de RCR au besoin et si tu es formé∙e. Si tu dois quitter pour appeler les secours, administre d’abord une première dose de naloxone et place la personne en position latérale de sécurité. La Loi du bon samaritain offre une certaine protection pour la possession simple de drogue. Il est recommandé de superviser la personne dans les deux heures suivant la surdose, idéalement par le biais du transport ambulancier vers l’hôpital. Si elle n’est toujours pas en état de parler ou de marcher, la supervision médicale est d’autant plus importante. Elle ne doit pas consommer à nouveau dans les heures suivants sa dernière dose, même si elle n’en ressent plus les effets temporairement dû à la naloxone.
  • Quoi dire à la personne lorsqu’elle reprend conscience? Vivre une surdose peut être déstabilisant et la personne peut être désorientée. Lorsqu’elle s’éveille, laisse-lui de l’espace, accueille-la calmement jusqu’à ce qu’elle reprenne conscience et aide-la à se situer. « Mon nom est Martin, je viens de t’administrer de naloxone, on est au parc Lalancette dans Hochelaga. T’es en sécurité, je suis content∙e de voir que tu vas mieux. Tu peux t’asseoir lorsque tu te sentiras prêt∙e, je reste avec toi jusqu’à l’arrivée des secours. » Ce n’est pas le moment de culpabiliser la personne sur sa consommation, mais de veiller à ce qu’elle aille mieux. Ne pas hésiter à rappeler de se procurer de la naloxone s’il y a lieu.
  • L’entraide et la compassion contribuent à soutenir les communautés. Merci d’être là 💙

Plus d’information sur les surdoses sur le site de Santé Montréal.